Ho ! Rage ! (à Cid)….
Don piège, toute ressemblance est volontaire mais simplement pour sourire.
Orage ! Haut mes espoirs ! Ho, vieille, est-ce me !
Neige fond sur l’écu que toutes les femmes nient,
Et ne suis-je transi dans mes travaux hautains
Que de voir en ce jour flétrir mon beau thym ?
Mon bras qu'avec aspect fou, mon ex femme mire,
Mon bras, qui tant de fois, s’en va de mal en pire,
Tant de fois raffermi le troll de mon choix,
Ebahit donc toutes ces belles, elles ne font rien pour moi ?
Ô cruel devenir de ma foire dépassée !
Oeuvre de tant de fours en un jour déplacée !
Telle l’indignité qui étale tous mes malheurs !
Cet indice élevé qui plombe mes honneurs !
Faut-il par vos éclats voir retomber ce conte,
Et sourire dans l’élégance, ou rire de mes pontes ?
Conte, sois de ma pince le présent souteneur ;
Ce bas rang n'omet point de l’homme son bonheur ;
Un bon jaloux accueille tout ce qui lui fait signe
Malgré sa foie sans choix, a su en prendre une bigne.
Et toi, de mes exploits fallacieux, souvent ment,
Quand mon décor se glace de futiles ors déments,
Faire, pardi ! Tant à plaindre, et qui, dans cette dépense,
M'as servi de parade, sans son, sans offense,
Va, acquitte mes ors met le denier dans mes mains,
Repasse, pour me ranger, pour de bons lendemains.